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tumeurs cérébrales

Introduction

Quand on entend le  terme « tumeur au cerveau », on ressent instinctivement une grande peur du fait de la localisation de cette maladie. Or, avec les prouesses technologiques en chirurgie oncologique, avoir recours à une solution chirurgicale est un excellent moyen pour soigner les personnes qui en sont atteintes.

Aussi, ce type de cancer est rare, n’en demeure pas moins que des établissements tels que le notre possèdent une expertise exhaustive pour le traiter.

Dans cet article, on vous explique les différentes solutions chirurgicales utilisées pour le traitement des tumeurs du cerveau. Pour cela, on définit d’abord les types de tumeurs ainsi que les symptômes qu’elles manifestent.

 

Les types de tumeurs cérébrales

On distingue deux catégories de tumeurs cérébrales :

  • Les tumeurs essentielles: elles sont appelées ainsi car elles naissent) partir de cellules intracrâniennes (c’est-à-dire : leur origine est un tissu cellulaire du cerveau). 65% de ces tumeurs sont sous forme de gliomes.
  • Les tumeurs secondaires: leur présence dans le cerveau est due à l’état métastatique d’un cancer qui se développe au niveau d’une autre région du corps.

Les tumeurs secondaires sont donc toujours malignes, contrairement aux tumeurs essentielles qui peuvent être soit bénignes, soit malignes.

Dans ces deux catégories, on trouve les types de tumeurs suivants :

  • Méningiome

Ce type de tumeurs est dans la plupart des cas bénin. Du fait que cette tumeur se développe au niveau des méninges, elle peut être localisée dans n’importe quelle partie du cerveau.

  • Le gliome

Les gliomes sont l’aspect le plus répandu des tumeurs cérébrales. Leur nom est du au fait qu’ils se développent au niveau des cellules gliales. Certains gliomes sont bénins, d’autres malins. Ils peuvent aussi se présenter sous forme d’oligodendrogliomes, certains de ces derniers présentent une croissance rapide et sont donc à surveiller.

Les tumeurs bénignes peuvent être sous forme de :

  • Adénome hypophysaire

Il s’agit d’une tumeur bénigne mais qui souvent cause des troubles de la vue.

  • Astrocytome

Ce type de tumeur présente plusieurs catégories divisées en grade : le grade 1 et le grade 2 sont bénins, tandis que le grade 3 et le grade 4 sont malins. Ces derniers présentent une forte agressivité et une plus grande vitesse de propagation dans la région du cerveau.

  • Ependymome

Elles se développent dans les ventricules du cerveau ou le long des canaux transporteur du liquide céphalo-rachidien.

  • Glioblastome

Le glioblastome représente 20 % de l’ensemble des tumeurs du cerveau. Il se développe rapidement et s’étend dans plusieurs zones du cerveau n simultanée.

  • Neurinome

On l’appelle aussi schwannome. Le  neurinome se développe dans le cerveau, sur le nerf acoustique

  • Neurofibrome

Tumeur qui se développe à partir des nerfs, le plus souvent le nerf acoustique responsable de l’audition.

 

Leurs symptômes, diagnostic et préparation à la chirurgie

Les tumeurs du cerveau manifestent des symptômes rapidement, car en se développant au niveau d’une telle région, elles se retrouvent vite à l’étroit et entourées de tissus sensibles.

Parmi ces symptômes, on distingue :

  • Des troubles sévères de la vue : surtout quand la personne atteinte manifeste cet effet subitement et sans antécédents.
  • Évanouissements fréquents
  • Maux de têtes sévères et constants.

La taille des tumeurs cérébrales sont souvent très petites, et nécessitent donc une très haute précision et excellent maitrise de l’imagerie pour identifier son emplacement exact. Cette localisation est capitale pour la définition du plan chirurgical.

Parmi les méthodes de diagnostic, on note :

  • L’IRM (imagerie par résonnance magnétique) : il s’agit de la méthode d’imagerie la plus répandue pour obtenir des clichés clairs pouvant indiquer la localisation de la tumeur.
  • Le CAT scan : nommé aussi Tomographie : qui permet d’obtenir des images en coupes et donner donc le volume exact du tissu cancéreux.
  • L’angiographie : qui est une méthode de radiographie qui consiste à étudier les vaisseaux sanguins par rayons X après injection d’un liquide opaque.

Lien : retrouvez notre article détaillant ce qu’il faut savoir sur l’angiographie.

Le chirurgien utilise donc la neuronavigation. La neuronavigation est une procédure basée sur l’assemblage d’images issues des méthodes de d’imageries mentionnées ci-haut et de ce fait, cibler les zones dangereuses et choisir la meilleure voie d’accès au tissu tumoral.

 

Pourquoi avoir recourt à la chirurgie oncologique dans ces cas ?

Compte tenu de la haute sensibilité et étroitesse de la zone du cerveau, la chirurgie garantie un moyen efficace et surtout moins invasif que les médicaments.

Avec la haute précision des nouvelles technologies disponibles à cet effet, il est maintenant possible d’opérer avec le moins de contraintes possible, car le challenge en chirurgie neurologique est de retire rune tumeur de très petite taille sans toucher les tissus sensible alentours. Le moins d’incisions chirurgicale, le mieux.

 

Les types de chirurgies pour retirer les tumeurs cérébrales

  • Craniotomie

Pratiquée sous anesthésie générale, il s’agit du type de chirurgie le plus utilisé en oncologie cérébrale.

  • Ablation au laser guidée par IRM

Méthode peu invasive, l’ablation laser guidée par IRM est une technique neurochirurgicale permettant de traiter les tumeurs cérébrales avec une grande précision.

Cette méthode présente une haute efficacité lors de traitement de tumeurs cérébrales graves.

  • Chirurgie endoscopique des tumeurs cérébrales (neuroendoscopie)

Aussi peu invasive, la neuro-endoscopie est une procédure où la tumeur est retirée à partir  de petits trous dans le crâne ou par la bouche ou le nez. Cette méthode chirurgicale permet d’accéder à certaines zones du cerveau sans endommager le crâne. Elle est encore moins douloureuse que les procédures traditionnelles, avec moins de cicatrices.

 

Le suivi postopératoire

Bien que ce type d’opérations oncologiques soit de plus en plus moderne et efficace, il n’en demeure pas moins que la région concernée régit tout notre corps. Il est donc primordial d’être suivi de près par l’équipe de spécialistes oncologiques pour que le patient puisse reprendre ses repères doucement et sûrement.

Certains patients requièrent plus de temps de récupération, l’équipe traitante est donc toujours mobilisée pour gérer avec le patient la phase postopératoire, surtout que le patient aura besoin d’être accompagné pour une éventuelle rééducation selon les déficiences manifestées telles que : les troubles de la parole, le maintien de l’équilibre, et la motricité fine.

 

Mot final d’ANADOLU

En reflétant les hauts standards de qualité de soins médicaux et de traitement établis par la Turquie, la clinique Anadolu se présente comme l’un des établissements les mieux équipés dans le domaine.

Nous mettons en priorité l’importance de fournir un environnement optimal qui permet à nos spécialistes d’établir le meilleur plan de soin pour chaque cas, et ceci en ayant accès à des technologies fiables et de très grande précision, utilisées par notre équipe médicale pluridisciplinaire hautement expérimentée. Ces solutions de traitement sont associées à une prise en charge qui réunit tous les soins de support requis pour maximiser les chances de guérison.

Notre service oncologique est à votre écoute afin de vous établir un diagnostic précis et vous accompagner tout au long de votre parcours avec le cancer.

 

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